Chaque jour, des centaines de femmes subissent une mammoplastie d’augmentation dans le monde, avec un succès et une normalité totale. Beaucoup d’entre elles optent pour une intervention simple et rapide qui consiste à introduire une prothèse mammaire par une petite incision. Le tout sous anesthésie locale.
Qu’est-ce que la plastie mammaire d’augmentation ?
La plastie mammaire d’augmentation sous anesthésie locale est une intervention chirurgicale qui consiste à mettre en place une prothèse mammaire appropriée en fonction des caractéristiques morphologiques de la patiente, comme cela se fait lors d’une intervention sous anesthésie générale.
L’approche la plus acceptée aujourd’hui consiste à pratiquer une petite incision dans l’aréole mammaire ou le pli sous-mammaire, dont la cicatrice sera à peine perceptible. L’intervention chirurgicale dure à peine deux heures et l’incorporation dans la vie quotidienne est variable entre 2 et 7 jours.
La forme et la taille des prothèses nécessitent une visite personnalisée. Cette chirurgie est largement acceptée et les résultats sont définitifs, immédiats et avec un très faible taux de complications, avec une sortie de l’hôpital quelques heures après l’intervention.
Augmentation mammaire et anesthésie
Le type d’anesthésie et le choix de l’anesthésie locale dépendent principalement du patient, bien que la plupart des femmes préfèrent l’anesthésie locale avec sédation à l’anesthésie générale.
Dans la plastie mammaire d’augmentation avec anesthésie générale ou encore appelée sédation totale, la patiente reste complètement endormie et par conséquent ne ressentira aucune douleur. C’est un type d’anesthésie idéal dans les interventions où plusieurs zones du corps vont être travaillées en même temps ou dans les chirurgies longues (au fil du temps) ou très invasives.
En revanche, les patientes sous anesthésie locale sont éveillées pendant l’opération et ne reçoivent que des médicaments pour engourdir la région mammaire et bloquer la douleur. Par conséquent, l’anesthésie locale est plus sûre, car elle n’affecte pas les fonctions du cerveau et le patient peut respirer en pleine conscience, sans affecter la fréquence cardiaque.
D’autre part, il existe certaines limites concernant la quantité d’anesthésie locale pouvant être administrée dans une période de temps donnée, bien que celles-ci ne posent pas de problème dans la mammoplastie d’augmentation, car il s’agit d’une intervention relativement simple et rapide.
Risques et complications de la plastie mammaire d’augmentation
Toute intervention chirurgicale comporte des risques. Bien que suivant un protocole, évaluant les indications et les contre-indications, les risques et les complications sont minimes. Voici quelques symptômes secondaires qui peuvent survenir après une augmentation mammaire :
- Hématomes : L’incidence de cette complication est très faible, plus fréquente lorsque la prothèse est placée sous le muscle. Toux violente, mouvements brusques, soulever des poids, vomir après une intervention chirurgicale, bandage mal compressif… sont quelques-uns des faits qui peuvent entraîner un hématome. Normalement, c’est une complication qui apparaît immédiatement. Si un hématome important apparaît dans la période postopératoire immédiate, il peut nécessiter une évacuation chirurgicale.
- Infection : L’antibioprophylaxie est toujours réalisée au bloc opératoire, en plus de respecter le protocole d’asepsie pour éviter l’infection. En cas de contamination de l’implant, son explantation est nécessaire.
- Cicatrice visible : Dans l’augmentation mammaire, la cicatrice est généralement cachée dans la transition de l’aréole avec la peau environnante sous la forme d’un demi-cercle, étant à peine perceptible. Dans certaines circonstances, elle peut être plus visible que d’habitude : petites aréoles, gros implants par rapport à la taille de l’aréole, tendance aux chéloïdes, etc. Dans ces cas, le meilleur choix serait la voie du pli sous-mammaire, où la cicatrice sera de meilleure qualité.
- Troubles de la sensibilité : Il peut y avoir une diminution de la sensibilité ou un engourdissement de l’aréole mammaire si la prothèse a été insérée à travers l’aréole. Ce trouble de la sensibilité dans la plupart des cas est transitoire et guérit en quelques mois. Il n’y a pas de modification de la sensibilité aréolaire si la voie d’entrée passe par le pli sous-mammaire. La perte permanente de sensation est rare et peut être liée à des variations anatomiques des terminaisons nerveuses Asymétrie : L’asymétrie fait partie de la nature. La différence après l’augmentation demeure généralement. Dans certaines occasions, il peut être corrigé en adaptant la taille des prothèses afin de rechercher la symétrie.
- Plis ou ondulations : Des plis peuvent être observés sous la peau chez les patients particulièrement minces, qui montrent les plis de la prothèse. Les prothèses actuelles, faites de gel de silicone plus « cohésif », produisent moins de plis.
- Rupture d’implant : généralement associée à un traumatisme majeur ou à l’usure de la prothèse elle-même. La durée de vie moyenne des prothèses modernes est estimée à plus de 12 ans, bien qu’elle soit peut-être beaucoup plus longue. Les prothèses en polyuréthane ont une durée de vie beaucoup plus longue. La clinique de la rupture est généralement asymptomatique ou, en tout cas, attestée par une asymétrie ou une distorsion importante. La rupture prothétique nécessite le retrait de la prothèse, avec remplacement ou non.
- Contracture capsulaire : La pose de l’implant provoque une réaction étrange dans le corps, l’isolant du corps, créant une enveloppe que l’on appelle une capsule. Par conséquent, toutes les prothèses sont encapsulées. Selon le degré d’encapsulation, on agira ou non. Lorsque l’encapsulation se déforme, se déforme, produit de la douleur ou limite les mouvements, nous devons la corriger. Retirer la capsule déformante et placer la prothèse plus petite ou dans un emplacement sous-pectoral peut être le traitement.